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Compris dans l'abonnement

1945 LIBÉRATION DES CAMPS 2025

  • Vente générale : 28/04/2025
  • Premier jour : du 25/04/2025 au 26/04/2025
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

Le 28 avril 2025, La Poste émet un timbre commémoratif en souvenir du 80e anniversaire de la libération des camps.

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 024
  • Création Stéphane HUMBERT-BASSET
  • Présentation 15 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Format du Timbre 30 x 40.85 mm
  • Tirage 450 000 exemplaires
  • Valeur faciale 2,10 € Lettre Internationale

Informations pratiques

Premier jour

Paris (75)  

Le Carré d’Encre, de 10h à 19h

13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 25 et samedi 26 avril à :  
  • Paris (75)  
Le Carré d’Encre, de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS (Oblitération jusqu’à 17h). 
  • Stéphane HUMBERT-BASSET animera une séance de dédicaces le vendredi 25 avril de 10h30 à 12h30.
Premier jour

Obernai (67)  

Bureau de poste, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h

9 place des fines herbes, 67210 OBERNAI
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 25 et samedi 26 avril à :  
  • Obernai (67)  
Bureau de poste, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, 9 place des fines herbes, 67210 OBERNAI.   
Premier jour

Natzwiller (67)  

Mémorial du camp de concentration de Natzwiller, samedi et dimanche de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

route départemental 130, 67130 NATZWILLER
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 25 et samedi 26 avril à :  
  • Natzwiller (67)  
Mémorial du camp de concentration de Natzwiller, samedi et dimanche de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, route départemental 130, 67130 NATZWILLER. 
Premier jour

SchIrmeck (67)  

Bureau de poste, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30 et le samedi de 9h à 12h

121 B Avenue de la Gare, 67130 SCHIRMECK
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 25 et samedi 26 avril à :  
  • Schirmeck (67)  
Bureau de poste, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30 et le samedi de 9h à 12h, 121 B Avenue de la Gare, 67130 SCHIRMECK.  Mémorial Alsace Moselle, le vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, Allée du Souvenir Français, 67130 SCHIRMECK.      
Premier jour

Fontaine (38)  

Bureau de poste, le vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30

83 mail Marcel Cachin, 38 600 FONTAINE
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 25 et samedi 26 avril à :  
  • Fontaine (38)  
Bureau de poste, le vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30,83 mail Marcel Cachin, 38 600 FONTAINE. 

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Un peu d’histoire…

Le 23 juillet 1944, le camp d’extermination de Majdanek, situé dans l’est de la Pologne occupée, est libéré par les troupes soviétiques. C’est la première découverte d’un camp de la mort. Sur le front ouest, une même révélation a lieu le 25 novembre avec la libération du Struthof, en Alsace annexée, par l’armée américaine. Au fur et à mesure de l’avancée des armées alliées, des milliers de camps de concentration et d’extermination sont libérés, de toutes tailles, le dernier étant celui de Terezín, en Tchécoslovaquie, le 8 mai 1945.

Les SS ont tenté de détruire les preuves de leurs forfaits, dynamitant par exemple les chambres à gaz d’Auschwitz. Ils jettent également les détenus sur les routes, affamés et gelés, pour rejoindre d’autres camps plus éloignés du front. Sur les 700 000 personnes internées en janvier 1945, près de 300 000 vont succomber au cours des derniers mois de la guerre.

Le général Eisenhower qui visite le camp d’Ohrdruf, le 12 avril 1945, est écœuré et fait venir des équipes cinématographiques pour témoigner de la barbarie nazie.

La libération n’est pas la fin des tourments pour les déportés. Dans les camps, le ravitaillement et les soins médicaux sont improvisés et sous-dimensionnés. Par peur de répandre l’épidémie de typhus qui sévit dans le camp de Bergen-Belsen, les Alliés maintiennent les déportés sur place pendant plusieurs semaines. 13 000 d’entre eux décèdent du typhus et de leur état d’épuisement général.

Lors de leur retour, enfin, les survivants – déportés résistants et déportés juifs – se trouvent confrontés aux difficultés du retour à la vie normale. L’époque est à la célébration des combattants et des héros plutôt qu’à celle des victimes.

En 2025, pour le 80e anniversaire de la libération des camps, Esther Senot, survivante d’Auschwitz, appelle à la transmission de la mémoire : « Nous ne sommes plus qu’une poignée, nous comptons sur vous. »

« Si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons. » (Paul Éluard)

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