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1945 LIBÉRATION DES CAMPS 2025

  • Vente générale : 28/04/2025

Description

Le 28 avril 2025, La Poste émet un timbre commémoratif en souvenir du 80e anniversaire de la libération des camps.

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 024
  • Création Stéphane HUMBERT-BASSET
  • Présentation 15 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Format du Timbre 30 x 40.85 mm
  • Tirage 450 000 exemplaires
  • Valeur faciale 2,10 € Lettre Internationale

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Un peu d’histoire…

Le 23 juillet 1944, le camp d’extermination de Majdanek, situé dans l’est de la Pologne occupée, est libéré par les troupes soviétiques. C’est la première découverte d’un camp de la mort. Sur le front ouest, une même révélation a lieu le 25 novembre avec la libération du Struthof, en Alsace annexée, par l’armée américaine. Au fur et à mesure de l’avancée des armées alliées, des milliers de camps de concentration et d’extermination sont libérés, de toutes tailles, le dernier étant celui de Terezín, en Tchécoslovaquie, le 8 mai 1945.

Les SS ont tenté de détruire les preuves de leurs forfaits, dynamitant par exemple les chambres à gaz d’Auschwitz. Ils jettent également les détenus sur les routes, affamés et gelés, pour rejoindre d’autres camps plus éloignés du front. Sur les 700 000 personnes internées en janvier 1945, près de 300 000 vont succomber au cours des derniers mois de la guerre.

Le général Eisenhower qui visite le camp d’Ohrdruf, le 12 avril 1945, est écœuré et fait venir des équipes cinématographiques pour témoigner de la barbarie nazie.

La libération n’est pas la fin des tourments pour les déportés. Dans les camps, le ravitaillement et les soins médicaux sont improvisés et sous-dimensionnés. Par peur de répandre l’épidémie de typhus qui sévit dans le camp de Bergen-Belsen, les Alliés maintiennent les déportés sur place pendant plusieurs semaines. 13 000 d’entre eux décèdent du typhus et de leur état d’épuisement général.

Lors de leur retour, enfin, les survivants – déportés résistants et déportés juifs – se trouvent confrontés aux difficultés du retour à la vie normale. L’époque est à la célébration des combattants et des héros plutôt qu’à celle des victimes.

En 2025, pour le 80e anniversaire de la libération des camps, Esther Senot, survivante d’Auschwitz, appelle à la transmission de la mémoire : « Nous ne sommes plus qu’une poignée, nous comptons sur vous. »

« Si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons. » (Paul Éluard)

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