AGNÈS VARDA 1928-2019
- Vente générale : 02/04/2024
- Premier jour : du 29/03/2024 au 30/03/2024
- Dédicaces : Voir les dates
Description
Le 2 avril 2024, La Poste émet un timbre à l’effigie d’Agnès Varda, photographe, cinéaste et artiste plasticienne disparue il y a cinq ans.
Le timbre est illustré par une photo d’Agnès Varda posant avec Zgougou !
Sur le contour de la feuille de timbres sont imprimés les titres de films réalisés par Agnès Varda.
Informations techniques
- Référence produit 11 24 012
- Création Didier DOUSSIN
- Présentation 15 timbres à la feuille
- Impression Héliogravure
- Photographe Didier DOUSSIN
- Mise en page/Conception graphique Ségolène Carron
- Format du Timbre 40,85 x 30 mm
- Tirage 705 000 exemplaires
- Valeur faciale 1,96 € Lettre Internationale
Informations pratiques
PARIS (75)
Le Carré d’Encre, de 10h à 19h (Oblitération jusqu’à 17h).
Disponibilités
- Dans de nombreux bureaux de poste
- Le Carré d'Encre
- Musée de La Poste
- Par abonnement
- Service clients commercial de Philaposte
- Site www.laposte.fr
- Sur réservation auprès de votre buraliste
« C’est tout ce dont vous avez besoin dans la vie : un ordinateur, un appareil photo et un chat. » AGNÈS VARDA
Photographe, cinéaste et artiste plasticienne, Agnès Varda n’a cessé d’ouvrir de nouvelles portes et d’expérimenter différents moyens d’expression, mue par l’urgence, disait-elle, « de capter l’instant fragile et magnifique ». Son œuvre très personnelle, entre documentaire, fiction et autobiographie, raconte la plupart du temps des moments de vie, de la difficulté de vivre à la jubilation du bonheur.
Agnès Varda s’intéresse d’abord à la photographie. Dès 1949, elle devient la photographe attitrée du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. Elle en gardera le goût de la rigueur, cherchant à « atteindre le plus grand nombre en mettant la barre très haut ».
Mission accomplie dès son premier film, La Pointe courte (1954). Un film radical, annonciateur de la Nouvelle Vague, où elle crée son propre langage. S’émancipant des codes de l’époque, elle réinvente la construction du récit, décloisonnant documentaire et fiction.
Sa filmographie compte plus de 40 courts et longs métrages. Elle aborde des sujets difficiles : la France des sans-abris avec Sans toit ni loi (1985), Lion d’or à la Mostra de Venise, la surconsommation avec Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), la cause féministe avec L’une chante, l’autre pas (1977), les bouleversements sociaux du monde… Tout sauf moraliste, ancrée dans son temps, elle veut faire avancer les causes, avec un bel équilibre entre l’objectivité de la réalité et la subjectivité de la rêverie. Jacquot de Nantes (1991), dédié à son mari et complice Jacques Demy, emprunte le chemin de la mémoire intime.
En 2003, invitée à la Biennale de Venise, elle entame, avec succès, une nouvelle carrière d’artiste visuelle inaugurant le format d’installation d’art contemporain. Aussi indépendante que ses amis les chats, fidèle à sa légendaire coupe au bol, joyeuse et surtout libre, Agnès Varda laisse une œuvre rare à la renommée internationale.
© La Poste - Fabienne Azire - Tous droits réservés
Mise en page Ségolène Carron, photographie Didier Doussin © ciné-tamaris.