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CLAUDE-HENRI DE ROUVROY – COMTE DE SAINT-SIMON 1760-1825

  • Vente générale : 19/05/2025
  • Premier jour : du 16/05/2025 au 17/05/2025
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

Le 19 mai 2025, La Poste émet un timbre à l’effigie de Claude-Henri de Rouvroy, grand penseur et auteur de livres importants, à l’occasion du bicentenaire de sa disparition.

En savoir plus : C.H ROUVROY DE ST SIMON

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 029
  • Présentation 15 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Format du Timbre 30 x 40,85 mm
  • Tirage 594 000 exemplaires
  • Valeur faciale 1,39 € Lettre Verte

Informations pratiques

Premier jour

PARIS 9

Le Carré d’Encre, de 10h à 19h

13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 16 et samedi 17 mai à : ▪ PARIS (75) Le Carré d’Encre, de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS (Oblitération jusqu’à 17h). Bruno GHIRINGHELLI animera une séance de dédicaces le vendredi 19 mai de 10h30 à 12h30.

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Portrait…

Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825), a été un grand penseur et auteur de livres importants à la charnière de deux siècles. Ce gentilhomme d’Ancien Régime a été très tôt réticent à une éducation classique et a été aspiré par des « idées nouvelles » et un esprit d’aventure. Il part à 17 ans aux États-Unis, afin de rejoindre l’armée de libération de La Fayette. De retour en Europe, il se passionne pour l’hydraulique, les voies de communication et, à l’heure de la Révolution française, il fait l’acquisition des biens nationaux du département de l’Orne ; d’un homme sans argent, il devient un riche propriétaire. Il commence à élaborer ses théories, nourries d’une vie intellectuelle éclectique, dont la base est le progrès de l’humanité par les sciences, l’industrie et la mise en valeur des élites sociales diplômées (dont les ingénieurs), appelées alors « capacitaires ». Inspirateur de la Société Générale, du Crédit lyonnais, admiré des polytechniciens, il défend que l’âge féodal et théologique cède la place à l’âge positif et industriel. Ce passage permettrait la solidarité, la paix, la fraternité et la mise en valeur des « talents ». Avec son successeur, Prosper Enfantin, ce courant devient une véritable Église sinon une secte, dont les lieux communs de vie, dits phalanstères, inquiéteront les autorités publiques. Saint-Simon est considéré comme un des fondateurs du socialisme à la française, avant Karl Marx. L’idée de Dieu est remplacée par celle de la science, et la nouvelle valeur devient la société, une société organisée par des liens entre les êtres, grâce aux chemins de fer ; cette idée de la « circulation » prend exemple sur la circulation du sang dans le corps humain. Saint-Simon estime aussi que la place de la femme dans la société doit évoluer, et il conçoit qu’elle puisse disposer plus librement de son corps. Nom parfois oublié, son influence depuis deux siècles en France fut pourtant considérable.

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