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Compris dans l'abonnement

ERIC SCHWAB 1910-1977

  • Vente générale : 26/05/2025
  • Premier jour : du 23/05/2025 au 24/05/2025
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

Le 26 mai 2025, La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par un portrait du photographe français Eric SCHWAB.

En savoir plus : CP ERIC SCHWAB 2025

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 052
  • Création Valérie Besser
  • Présentation 9 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Format du Timbre 40,85 x 52 mm
  • Tirage 610 200 exemplaires
  • Valeur faciale 2,78 € Lettre Verte 100 g

Informations pratiques

Premier jour

PARIS (75)

Le Carré d’Encre, de 10h à 19h

13bis rue des Mathurins, 75009 PARIS
Infos complémentaires : Le timbre sera vendu en avant-première le vendredi 23 et le samedi 24 mai à : ▪ PARIS (75) Le Carré d’Encre, de 10h à 19h, 13bis rue des Mathurins, 75009 PARIS (oblitération jusqu’à 17h).

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Portrait…

Né à Hambourg en 1910 d’un père français et d’une mère allemande, Eric Schwab passe son enfance entre l’Allemagne, la Suisse et la France. Attiré par la photographie, il sera assistant en 1928 et photographe de plateau en 1929, avant de travailler de 1931 à 1937 pour la presse féminine (Vogue, Harper’s Bazaar, Vanity Fair…). Il publie un premier reportage en Roumanie pour Vu et Life en 1939. Mobilisé en septembre de la même année, il deviendra correspondant de l’AFP en octobre 1944. Grâce à son accréditation auprès de l’armée américaine, il réalise des reportages de guerre en Belgique et en Allemagne.
C’est au début de 1945 qu’il rencontre le journaliste et écrivain américain Meyer Levin, avec qui il fera équipe. Ils seront parmi les premiers reporters à découvrir les camps nazis et à en rapporter l’horreur à la presse. « Meyer Levin est en quête de ce qui reste des communautés juives », précise Annette Wieviorka dans 1945. La Découverte (éd. Seuil, 2015), et Eric Schwab tente de retrouver sa mère, déportée dans un camp en tant que juive. Ses photos des camps de concentration connaîtront une diffusion internationale et seront exposées très tôt, aux États-Unis comme en France.
Après la Libération, le photographe quitte la France et s’établit à New York en 1946, où il continue d’être le correspondant de l’AFP jusqu’au début des années 1950. Il travaille ensuite pour divers organismes internationaux (ONU, Unesco, OMS, FAO, BIT…) en s’intéressant au sort des réfugiés. Deux de ses images sont sélectionnées pour l’exposition The Family of Man, organisée par Edward Steichen et présentée à New York en 1955, avant de circuler dans le monde. Parallèlement à ses travaux de commande, il mène plusieurs projets personnels, comme Vanishing Paris, sur les transformations de la capitale. Un sujet que son décès, en 1977, l’empêchera de mener à bien.

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