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FÊTE DU TIMBRE 2025, le timbre fait des acrobaties

  • Vente générale : 10/03/2025
  • Premier jour : du 08/03/2025 au 09/03/2025
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

La FÊTE DU TIMBRE 2025 se déroule dans 83 villes de France, les 8 et 9 mars 2025, avec une nouvelle thématique sur les arts de la rue.

En savoir plus : CP FDT 2025 V2025

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 095
  • Création Marie-Laure DRILLET /Louis GENTY
  • Impression Héliogravure
  • Tirage 350 000 exemplaires

Informations pratiques

Premier jour

83 villes

Infos complémentaires : Le timbre et le bloc seront vendus en avant-première les samedi 8 et dimanche 9 mars 2025 dans 83 villes. La Fête du Timbre est organisée conjointement par la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques) et La Poste, avec le soutien de l’Adphile (Association pour le Développement de la Philatélie). Retrouvez toutes les renseignements pratiques (adresse, salle, animations) sur le site internet de la FFAP : www.ffap.net
Infos complémentaires :

La Fête du Timbre est organisée conjointement par la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques) et La Poste, avec le soutien de l’Adphile (Association pour le Développement de la Philatélie).
Retrouvez toutes les renseignements pratiques (adresse, salle, animations) sur le site internet de la FFAP : www.ffap.net

Le timbre et le bloc seront vendus en avant-première les samedi 8 et dimanche 9 mars 2025 dans 83 villes

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

ARTS DE LA RUE… LES ACROBATES

Dans la tribu des saltimbanques de la rue, les acrobates, entre cirque, gymnase, cabaret et théâtre, rendent toute leur poésie aux pavés et au bitume.
L’acrobate, selon l’étymologie, « marche sur la pointe des pieds », mais les mots « acros », extrême, et « bates », marcher, ont le sens d’avancer et se mouvoir, à la recherche de l’extrême dans un espace hors du commun. Son langage corporel universel va au-delà des mots, devant un public plutôt que d’attendre un public qui choisit un spectacle.
Avec le tremplin humain, les bascules, trampolines et balançoires, le voltigeur s’extrait de l’apesanteur.

Le contorsionniste se replie dans sa boîte ou s’enroule autour d’une corde en des postures reptiliennes. Désarticulé et disloqué, il brave les lois de la flexibilité pour atteindre une expression surnaturelle.
Le funambule frôle la mort et il magnifie son art dans des décors urbains, les tours de Notre-Dame de Paris ou du World Trade Center. Suspendu entre ciel et terre, il marche sur les nuages.
Le mains à mains allie la force du porteur et l’élégance du porté. Planche du crocodile, équilibre mexicain, ange sur le dos, banquine… Poésie des mots, maîtrise du geste. L’acrobate devient oeuvre d’art vivante.
Aujourd’hui, l’acrobate retranscrit la vie urbaine, ses rythmes effrénés et ses déséquilibres. Aux confins de la danse, du théâtre et du gymnase, il émerveille, dans la rue lieu d’échanges, un public au plus près, et traduit les antinomies du siècle.
L’acrobate italien Arcangelo Tuccaro, saltarin du roi Charles IX en 1570 et auteur du premier ouvrage théorisant l’art acrobatique, publié en 1599, conclut : « car bien dire, sauter, sont les faits d’un archange ». On ne saurait conquérir plus élégamment ses lettres de noblesse.

© La Poste – Daniel Cornut -Tous droits réservés

ARTS DE LA RUE… LE JONGLEUR

Des fresques des tombeaux égyptiens de Beni Hassan (2000 av. J.-C.) aux gravures de la dynastie chinoise Han (200 av. J.-C.), en passant par la Mésopotamie ou la civilisation aztèque, les origines de la jonglerie se confondent avec les origines de l’humanité. Le premier réflexe de l’enfant n’est-il pas de jeter l’objet saisi ? Puis de le rattraper… un jongleur est né !
Le jongleur n’est pas physicien. Il n’a pas de certitudes, il défie les lois de l’apesanteur. Contre Newton et Descartes, le jongleur est l’ennemi de la rationalité. Ce n’est pas un artiste sérieux : il lutte contre la gravité.
Ses facultés surnaturelles le classent longtemps parmi les magiciens des objets et des mots. Lorsque ménestrels, baladins et troubadours arrivent dans les villes et les villages dans le bleu du soir, le jongleur est le bateleur qui harangue les foules.
Jusqu’au XVe siècle, le « jogleur » désigne tous les amuseurs publics. En 1947, lors de la réunion de la Confrérie Internationale des magiciens à Pittsburgh, les jongleurs se dissocient des magiciens.
Le classique jongleur aérien lance en continu au moins trois objets. Puis l’artiste complexifie le spectacle par le nombre d’objets lancés et par leur variété, objets qui peuvent même s’enflammer.
Le jongleur peut créer des trajectoires stupéfiantes grâce aux rebonds au sol d’objets en caoutchouc ou en silicone, il met aussi des pendules en suspension, comme un hommage artistique au physicien Foucault ou au plasticien Calder.
Entre terre, feux et cieux, le jongleur artiste de rue joue avec virtuosité de l’illusion et de la magie visuelle. Les boules, bâtons, balles, assiettes, massues, oeufs, anneaux, objets du quotidien, banals ou insolites, volent, tournent, rebondissent pour rejoindre les étoiles dans une poésie multidimensionnelle.


© La Poste – Daniel Cornut -Tous droits réservés