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Compris dans l'abonnement

PIERRE PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898

Conception graphique Philippe APELOIG
  • Vente générale : 28/10/2024
  • Premier jour : du 25/10/2024 au 26/10/2024
  • Dédicaces : Voir les dates
  • Premier jour : du 25/10/2024 au 26/10/2024
  • Dédicaces : Voir les dates
  • Premier jour : du 25/10/2024 au 26/10/2024
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Description

Le 28 octobre 2024, La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par une œuvre de Pierre Puvis de Chavannes à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.

Le timbre reprend le détail d’une oeuvre conservée au Musée des Beaux-Arts de Lyon Le bois sacré cher aux arts et aux muses. Il est sublimé par une dorure à chaud apposée sur Puvis de Chavannes 1824-1898 sur le timbre et la feuille.

Informations techniques

  • Référence produit 11 24 054
  • Présentation 9 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Mise en page/Conception graphique Philippe APELOIG
  • Tirage 448 200 exemplaires
  • Valeur faciale 2,58 € Lettre Verte 100 g

Informations pratiques

Premier jour

Paris 9

13bis rue des Mathurins
Infos complémentaires :
  • Philippe APELOIG animera une séance de dédicaces le vendredi 25 octobre de 10h30 à 12h30.
Premier jour

AMIENS

Musée de Picardie, le vendredi de 9h30 à 18h et le samedi de 11h à 18h, 2 rue Puvis de Chavannes, 80000

Premier jour

LYON

Bureau de poste de Lyon Croix-Rousse, le vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h et le samedi de 9h à 11h, 167 boulevard de La Croix-Rousse, 69004 LYON

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Portrait…

Pierre Puvis de Chavannes naît à Lyon en 1824, d’un père ingénieur des Mines et d’une mère descendante d’une famille lyonnaise. Au cours de sa jeunesse, ne songeant pas encore à une carrière d’artiste, il se prépare au concours d’entrée à l’École polytechnique mais sa santé fragile le contraint à renoncer à ses études. Après un voyage en Italie en 1846, il décide de se former à la peinture et rejoint Paris, où il intègre, chaque fois brièvement, les ateliers prestigieux d’Henry Scheffer, Eugène Delacroix et Thomas Couture. Malgré des débuts difficiles, ses envois aux Salons étant tous refusés jusqu’en 1858, il s’installe dans un atelier de la place Pigalle. Il découvre parallèlement la décoration murale en peignant des panneaux destinés à la maison de campagne de son frère, en Saône-et-Loire.

En 1859, il attire enfin l’attention des critiques avec Un retour de chasse, exposé au Salon. Deux ans plus tard, l’État achète Concordia, une composition monumentale aujourd’hui conservée au musée d’Amiens avec son pendant offert par l’artiste, Bellum. La reconnaissance officielle acquise, il cumule honneurs et commandes. Il s’illustre ainsi dans la réalisation de grands décors muraux, courants sous la Troisième République, pour orner les musées d’Amiens, de Marseille et de Rouen, l’hôtel de ville de Poitiers puis celui de Paris ou encore l’amphithéâtre de la Sorbonne. Il peint également des toiles pour le Panthéon.

La Ville de Lyon le sollicite en 1883 pour le décor du nouvel escalier monumental du Palais des Arts. L’artiste peint Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, un paysage baigné par la lumière du soir peuplé de figures idéalisées. Dans les tons mats qui rappellent l’art de la fresque, qu’il avait admiré en Italie, il représente l’âge d’or de l’Antiquité païenne, d’une part, et les temps modernes chrétiens, d’autre part. De ces compositions émane une impression de sérénité et de temps suspendu. Peu avant sa mort, Pierre Puvis de Chavannes épouse celle qui était devenue sa muse, Marie Cantacuzène, une princesse roumaine rencontrée des années plus tôt dans l’atelier de Théodore Chassériau.

De nature solitaire, l’artiste est resté indépendant, n’a appartenu à aucune école mais son style synthétique, plus tard qualifié de symboliste, a inspiré de nombreux artistes.

 

© La Poste – Salima Hellal, conservatrice en charge des objets d'art, Musée des Beaux-Arts de Lyon -Tous droits réservés